- locature
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⇒LOCATURE, subst. fém.Région. (Berry, Sologne, Perche). Petite maison rurale, petite ferme avec ou sans terre, en location. Elle s'estimait heureuse de ne pas payer gros pour sa locature (SAND, Maîtres sonneurs, 1853, p. 6). Maisons en argile et en bois, sans fenêtres, recouvertes de toits de roseaux (...); misérables locatures isolées entre les fondrières impraticables (VIDAL DE LA BL., Tabl. géogr. Fr., 1908, p. 155).— Fait de concéder un petit terrain, un logement à un ouvrier agricole. (Ds ROB. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr.).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1618 « loyer » (Registres des minutes civiles et criminelles du For l'Evêque, Arch. Z2 3151 ds GDF. Compl.), d'où 1848 « petite maison louée » (SAND, F. le Champi, p. 30); 1920 « concession d'un terrain et d'un logement à des ouvriers agricoles » (Omnium agricole, p. 504). Dér. sav. de locatum, supin de locare « louer »; suff. -ure.
locature [lɔkatyʀ] n. f.❖1 Vx ou régional. Petite maison rurale, petite ferme.1 Elle venait habiter la petite locature dépendante du moulin du Cormouer, sans autre objet de garantie qu'un grabat, deux chaises, un bahut et quelques vaisseaux de terre.G. Sand, François le Champi, p. 26.2 Souris partie, gagée, sur ses instances dans une locature de Clémont, à trois bonnes lieues, il n'avait plus personne pour l'aider.M. Genevoix, Raboliot, p.221.2 (1920). Agric. Concession d'une petite terre et d'un logement faite à des ouvriers agricoles.
Encyclopédie Universelle. 2012.